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Задание 12. Полное понимание информации в тексте: все задания

1. Задание#T9140

Прочитайте текст и выполните задание.

Une rencontre

Un homme et deux chevaux étaient entrés dans la cour du palais du gouverneur de Drontheim. Le cavalier avait quitté la selle en hochant la tête d’un air mécontent ; il se préparait à conduire les deux montures à l’écurie, lorsqu’il se sentit saisir brusquement le bras, et une voix lui cria :

– Comment ! vous voilà seul, Poël ! Et Ordener, votre maître ? où est votre maître ?

C’était le vieux général Levin de Knud, qui, de sa fenêtre, ayant vu le domestique du jeune homme et la selle vide, était descendu précipitamment et fixait sur le valet un regard plus inquiet encore que sa question.

– Excellence, dit Poël en s’inclinant profondément, mon maître n’est plus à Drontheim.

– Quoi ! Il y était donc ? Il est reparti sans voir son général, sans embrasser son vieil ami ! Et depuis quand ?

– Il est arrivé ce soir et reparti ce soir.

– Ce soir ! Ce soir ! Mais où donc s’est-il arrêté ? Où est-il allé ?

– Il a descendu au Spladgest, et s’est embarqué pour Munckholm.

– Ah ! Je le croyais aux antipodes. Mais que va-t-il faire à ce château ? Qu’allait-il faire au Spladgest ? Voilà bien mon chevalier errant ! C’est aussi un peu ma faute, pourquoi l’ai-je élevé ainsi ? J’ai voulu qu’il fût libre en dépit de son rang.

– Aussi n’est-il point esclave des étiquettes, dit Poël.

– Non, mais il l’est de ses caprices. Allons, il va sans doute revenir. Songez à vous rafraîchir, Poël.

– Dites-moi, et le visage du général prit une expression de sollicitude, dites-moi, Poël, avez-vous beaucoup couru à droite et à gauche ?

– Mon général, nous sommes venus en droite ligne de Berghen. Mon maître était triste.

– Triste ? Que s’est-il donc passé entre lui et son père ? Ce mariage lui déplaît-il ?

– Je l’ignore. Mais on dit que sa sérénité l’exige.

– L’exige ! Vous dites, Poël, que le vice-roi l’exige ! Mais pour qu’il l’exige, il faut qu’Ordener s’y refuse.

– Je l’ignore, excellence. Il paraît triste.

– Triste ! Savez-vous comment son père l’a reçu ?

– La première fois, c’était dans le camp, près de Berghen. Sa sérénité a dit :

Je ne vous vois pas souvent, mon fils. – Tant mieux pour moi, mon seigneur et père, a répondu mon maître, si vous vous en apercevez. Puis il a donné à sa sérénité des détails sur ses courses du Nord ; et sa sérénité a dit : C’est bien. Le lendemain, mon maître est revenu du palais, et a dit : On veut me marier ; mais il faut que je voie mon second père, le général Levin. – J’ai sellé les chevaux, et nous voilà.

– Vrai, mon bon Poël, dit le général d’une voix altérée, il m’a appelé son second père ?

– Oui, votre excellence.

– Malheur à moi si ce mariage le contrarie, car j’encourrai plutôt la disgrâce du roi que de m’y prêter. Mais cependant, la fille du grand-chancelier des deux royaumes !… À propos, Poël, Ordener sait-il que sa future belle-mère, la comtesse d’Ahlefeld, est ici incognito depuis hier, et que le comte y est attendu ?

– Je l’ignore, mon général.

– Oh ! se dit le vieux gouverneur, oui, il le sait, car pourquoi aurait-il battu en retraite dès son arrivée ?

Ici le général, après avoir fait un signe de bienveillance à Poël, et salué la sentinelle qui lui présentait les armes, rentra inquiet dans l’hôtel d’où il venait de sortir inquiet.

D’après V. Hugo "Han d'Islande"
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Le cavalier arrivé dans la cour du palais du gouverneur de Drontheim était...
  1. un amiral
  2. un général
  3. un capitaine
  4. un serviteur
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2. Задание#T9108

Прочитайте текст и выполните задание.

Je suis très malade

J’ai toujours en mémoire cette visite faite un jour à la bibliothèque du British Muséum. Je voulais me renseigner sur le traitement d’une légère indisposition dont j’étais plus ou moins atteint — c’était, je crois, le rhume des foins. Je consultai un dictionnaire médical et lus tout le chapitre qui me concernait. Puis, sans y penser, je me mis а tourner les pages d’un doigt machinal et а étudier d’un œil indolent les maladies, en général. Et comme je trouvai les symptômes de chacune d’elles, je crus que je les avais toutes!

Je m’interrogeai ensuite sur mon espérance de vie. Évidemment, il ne me resterait pas beaucoup...

J’étais entré dans cette salle de lecture avec l’enthousiasme que confèrent la jeunesse et la santé. J’en ressortis tel un vieillard décrépit.

J’irais consulter mon médecin. C’est un vieil ami à moi. Quand je me figure que je suis malade, il me tâte le pouls, me regarde la langue, et me parle de la pluie et du beau temps, le tout gratis. Sûr que je lui rendrais un fier service en allant le voir. « Un médecin a besoin de pratique, me dis-je. Je me mettrai а sa disposition et il en retirera une expérience supérieure а celle de mille sept cents malades réunis, de ces malades ordinaires qui n’ont qu’une ou deux maladies tout au plus. »

Je me rendis donc chez lui.

« Eh bien, qu’as-tu donc ? m’interrogea-t-il.

— Tu sais, mon vieux, la vie est courte et tu risquerais fort d’avoir achevé la tienne avant que j’aie fini de te raconter ce que j’ai. Toutefois, je puis t’assurer que les maladies, je les ai toutes. De A а Z ! »

Je lui contai alors en détail comment j’en avais fait la découverte.

Il me fit tirer la langue, y jeta un coup d’œil, me prit le pouls, m’assena une claque dans le dos au moment ou je m’y attendais le moins – ce que j’appelle un coup en traître – puis y colla brutalementson oreille. Après quoi il s’assit, rédigea une ordonnance, la plia et me la remit. Je la fourrai dans ma poche et m’en allai.

Je ne sortis l’ordonnance que pour la tendre au pharmacien le plus proche. Il la lut et me la rendit en s’excusant de ne pouvoir me satisfaire.

« Vous n’êtes pas pharmacien ? demandai-je.

— Si, précisément : je tiens une pharmacie… mais pas un hôtel-restaurant », me répondit-il.

C’est alors seulement que je lus l’ordonnance. Voici ce qu’elle prescrivait :

« Une livre de bifteck, plus une pinte de bière brune toutes les six heures.

Une promenade de quinze kilomètres chaque matin.

Coucher à onze heures précises, chaque soir. Et ne te bourre donc pas le crâne avec des choses qui te dépassent. »

D’après J. K. Jérome
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Pourquoi le narrateur est-il venu à la bibliothèque?
  1. Pour savoir comment traiter une maladie
  2. Pour rencontrer son ami le docteur
  3. Pour prendre des livres à lire chez lui
  4. Pour rendre des livres pris auparavant
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3. Задание#T8599

Прочитайте текст и выполните задание.

Une très courte histoire

Par une soirée brûlante, à Padoue, on le transporta sur le toit d’où il pouvait découvrir toute la ville. Des oiseaux rayaient le ciel. La nuit tomba et les projecteurs s’allumèrent. Lucie et lui les entendaient en dessous, sur le balcon. Lucie s’assit sur le lit.

Lucie avait pris les fonctions de sage-femme dans l’hôpital pour rester avec lui. Quand on l’opéra, elle lui fit sa toilette pour la table d’opération. Ils plaisantèrent. Quand on l’endormit, il se concentra pour ne rien dire au moment ridicule où on raconte des histoires. Quand il put marcher avec des béquilles, il commença à prendre lui-même les températures pour éviter à Lucie de se lever. Il n’y avait que quelques malades; tous étaient au courant de leur amour et tous aimaient bien Lucie.

Avant son retour au front, ils allèrent prier au Duomo. Dans l’église sombre et paisible, d’autres personnes étaient agenouillées. Ils voulaient se marier, mais ni l’un ni l’autre n’avaient d’extrait de naissance. Ils se considéraient eux-mêmes comme mariés, mais ils voulaient que tout le monde le sache, pour être plus sûrs de ne pas se perdre.

Lucie lui écrivit beaucoup de lettres qu’il ne reçut qu’après l’armistice. Quinze arrivèrent en paquet au front; il les classa d’après les dates et les lut à la file. Elles parlaient toutes de l’hôpital, disaient combien elle l’aimait, comme c’était impossible de vivre sans lui et comme il lui manquait affreusement.

Après l’armistice, ils décidèrent qu’il devait rentrer en Amérique et trouver du travail pour qu’ils puissent se marier. Lucie ne le rejoindrait que lorsqu’il aurait une bonne situation et pourrait venir la chercher. Il était entendu qu’il ne boirait pas et ne verrait ni ses amis ni personne aux États-Unis. Trouver une situation et se marier. Rien d’autre. Dans le train, de Padoue à Milan, ils se chamaillèrent parce qu’elle était sur le point de partir pour l’Amérique sans attendre. Au moment de se séparer à la gare de Milan, ils s’embrassèrent mais leur querelle n’était pas éteinte. Il était malade de la quitter comme ça.

Il embarqua pour l’Amérique à Gênes. Lucie retourna à Padoue où allait s’ouvrir un hôpital. C’était un endroit isolé et pluvieux. Un bataillon s’y trouvait cantonné. L’hiver, dans la petite ville bourbeuse et humide, un major fit la cour à Lucie; elle n’avait encore jamais connu d’Italiens. Finalement, elle écrivit aux États-Unis que leur liaison n’avait été qu’une aventure de gamins. Elle était désolée, elle savait qu’il ne comprendrait probablement pas, mais peut-être un jour lui pardonnerait-il et lui serait-il reconnaissant... Contre toute attente, elle allait se marier au printemps. Elle l’aimait toujours, mais elle s’était rendu compte que ça n’avait été qu’une amourette. Elle espérait qu’il ferait une brillante carrière et lui faisait entière confiance. Elle savait que c’était très bien ainsi.

Le major ne l’épousa ni au printemps ni à aucune autre saison. Lucie ne reçut jamais de réponse de Chicago. Elle revint en Amérique mais ne put jamais retrouver son ancien ami. Elle le chercha jusqu'à la trentaine, puis se maria avec un autre.

D’après Ernest Hemingway
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Lucie a commencé à travailler à l’hôpital...
  1. parce qu’elle voulait aider les gens.
  2. parce qu’elle voulait devenir médecin.
  3. parce qu’elle n’a pas trouvé d’autre travail.
  4. pour aider son compagnon pendant l’opération.
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4. Задание#T1220

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Un adolescent devant un Livre

Et le voilà, adolescent enfermé dans sa chambre, devant un livre qu’il ne lit pas. Toutes ses envies d’être ailleurs font entre lui et les pages ouvertes un écran vert qui trouble les lignes. Il est assis devant sa fenêtre, la porte fermée dans son dos. Page 48. Il n’ose compter les heures passées à atteindre cette quarantehuitième page. Le bouquin en compte exactement quatre cent quarante-six. Des pages bourrées de lignes comprimées entre des marges minuscules, de noirs paragraphes entassés les uns sur les autres. Ça manque d’air!
S’il se souvenait, au moins, du contenu de ces quarante-sept premières pages! Il n’ose même pas se poser la question – qu’on lui posera, inévitablement. La nuit d’hiver est tombée. Des profondeurs de la maison monte jusqu’à lui l’indicatif du journal télévisé. Encore une demi-heure à tirer avant le dîner. Pour lui, c’est épais, c’est compact, c’est dense, c’est un objet déplaisant, un livre. Page quarante-huit ou cent quarante-huit, quelle différence? Le paysage est le même. Il revoit les lèvres du prof prononcer le titre. Il entend la question unanime des copains: “Combien de pages?” – “Trois ou quatre cents ...” (Menteur ...) – “C’est pour quand?”.
L’annonce de la date fatidique déclenche un concert de protestations: “Quinze jours? Quatre cents pages à lire en quinze jours! Mais on n’y arrivera jamais, Monsieur!”.
Monsieur ne négocie pas. Pour un élève, un livre, c’est un objet désagréable et c’est un bloc d’éternité. C’est la matérialisation de l’ennui. “Le livre”. Il ne le nomme jamais autrement dans ses dissertations: le livre, un livre, les livres, des livres. “Dans son livre Les Pensées, Pascal nous dit que ...”
Le prof a beau protester en rouge que ce n’est pas la dénomination correcte, qu’il faut parler d’un roman, d’un essai, d’un recueil de nouvelles, d’une plaquette de poèmes, que le mot “livre”, en soi, dans son aptitude à tout désigner ne dit rien de précis, qu’un annuaire téléphonique est un livre, tout comme un dictionnaire, un guide bleu, un album de timbres, un livre de comptes ... Rien à faire, le mot s’imposera de nouveau à sa plume dans sa prochaine dissertation: “Dans son livre, Madame Bovary, Flaubert nous dit que ...”
Parce que, du point de vue de sa solitude présente, un livre est un livre. Et le poids de chaque livre est de ceux qui vous tirent vers le bas. L’adolescent s’est assis relativement léger sur sa chaise, tout à l’heure – la légèreté des résolutions prises. Mais, au bout de quelques pages, il s’est senti envahi par cette pesanteur douloureusement familière, le poids du livre, poids de l’ennui, insupportable fardeau de l’effort inabouti.
Maison vide, parents couchés, télévision éteinte, il se retrouve donc seul ... devant la page 48. Et cette “fiche de lecture” à rendre demain ... Bref calcul mental: 446 – 48 = 398. Trois cent quatre-vingt-dix-huit pages à s’envoyer dans la nuit!
Il s’y remet bravement. Une page poussant l’autre. Les mots du “livre” dansent entre les oreillettes de son walkman. Sans joie. Les mots ont des pieds de plomb. Il lit comme on avance. C’est le devoir qui pousse. Page 62, page 63.
Il lit. Que lit-il? L’histoire d’Emma Bovary. L’histoire d’une fille qui avait beaucoup lu. Le mieux est de téléphoner à Thierry, ou à Stéphanie, pour qu’ils lui passent leur fiche de lecture, demain matin, qu’il recopiera vite fait, avant d’entrer en cours, ni vu ni connu, ils lui doivent bien ça.
D’après Daniel Pennac “Comme un roman”
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Avec quel sentiment un adolescent est-il devant son livre?
  1. Il lit vite pour terminer son devoir avant le journal télévisé
  2. Il est en colère contre son prof qui a donné ce devoir
  3. Il a envie d’être ailleurs et il ne comprend pas ce qu’il lit
  4. Il éprouve un grand intérêt à ce qu’il lit
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Это задание взято из демовариантов ФИПИ 2018-2020
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